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Lauréates de 2006

Maureen Kempston Darkes
Toronto (Ontario)

Maureen Kempston Darkes se consacre depuis longtemps à la cause des femmes. En 1983, elle a participé à la fondation du General Motors of Canada National Women's Advisory Council (GMC NWAC), un forum où l'on aborde les préoccupations des femmes concernant l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale et les obstacles à la réussite, et où l'on encourage l'entreprise à appuyer l'avancement professionnel des femmes. Sous sa direction, le GMC NWAC a joué un rôle essentiel en offrant de nouvelles perspectives aux femmes. Reconnue pour ses réalisations, qui en font un modèle, Maureen Kempston Darkes est la première femme à occuper la présidence de General Motors of Canada Limited (GMCL). Après l'obtention d'un diplôme en droit de l'Université de Toronto, elle s'est jointe aux services juridiques de GMCL et a ensuite occupé des postes de plus en plus importants dans l'entreprise, aux États-Unis et au Canada. Pendant les années 990, elle a occupé les postes de vice-présidente des Affaires générales, de membre du conseil de direction et d'avocate générale et secrétaire. Cette bénévole dévouée a présidé l'équipe responsable des donateurs majeurs dans le cadre de campagnes de financement du Women's College Hospital, et a coprésidé la campagne « Millenium » de la British Columbia Cancer Foundation. En 1997, elle a reçu l'Ordre de l'Ontario et en 2000, l'Ordre du Canada. En 1998, l'American Bar Association lui a décerné la distinction honorifique « Margaret Brent Women Lawyers of Achievement Award ». En 2005, elle a reçu le R.V.A. Jones Canadian Corporate Counsel Award. Elle vit à Toronto.

Joyce Hancock
Stephenville (Terre-Neuve-et-Labrador)

Joyce Hancock oeuvre depuis près de trois décennies pour l'inclusion, l'équité et l'égalité pour les femmes. Fervente défenseuse du développement économique communautaire et de la justice sociale, Mme Hancock a occupé les fonctions de présidente et de directrice générale du conseil consultatif de Terre-Neuve-et-Labrador sur la condition féminine de 1996 à 2006. En meneuse éclairée, elle a également aidé à mettre sur pied la coalition nationale des conseils consultatifs provinciaux et territoriaux sur la condition féminine, une coalition qu'elle a d'ailleurs coprésidée; elle a orienté le comité ministériel de sa province sur la violence faite aux femmes; elle a participé aux efforts du conseil du premier ministre en vue de mettre au point un bilan social et d'intégrer les considérations sociales à la politique économique et aux décisions régionales dans ce domaine; enfin, elle a orchestré les pressions en faveur d'un financement provincial des centres pour femmes. Mme Hancock a également joué un rôle dans la création de la Société Elizabeth Fry de Terre-Neuve-et-Labrador et du Women in Resource Development Committee, un comité ayant pour mandat d'accroître la présence des femmes dans les programmes de formation et les emplois du secteur primaire. En l'an 2000, sous sa gouverne, le comité consultatif est parti à la rencontre des Terre-Neuviennes et des Labradoriennes dans leurs collectivités, il en a aussi réuni quelques centaines pour une conférence intitulée Exploring Common Ground et, enfin, il a coordonné la participation des femmes et des groupes de femmes de la province à la Marche mondiale des femmes. Mme Hancock était parmi les membres fondatrices du Bay St. George Women's Council, organisme dont elle a subséquemment été secrétaire générale. Elle a aussi été coordonnatrice du Bay St. George Women's Centre de Stephenville, son lieu de naissance, de 1985 à 1996. En 1994, OXFAM Canada lui a confié le rôle de surveillante de la paix et d'observatrice électorale lors des premières élections après-apartheid en Afrique du Sud. Mme Hancock a un fils et une fille d'âge adulte et vit aujourd'hui à St. John's.

Doreen McKenzie-Sanders
Vancouver (Colombie-Britannique)

Journaliste, éducatrice et éditrice primée, Doreen McKenzie-Sanders, directrice générale de Women in the Lead Inc., s'emploie à promouvoir l'égalité pour les femmes. Son secteur d'intervention est l e monde des affaires, où les femmes ne représentent que 11,2 p. 100 des membres des conseils d'administration des 500 premières entreprises canadiennes (Catalyst, 2003). C'est aussi sous sa direction qu'a été publié le répertoire Femmes de Tête/ Women in the Lead, dont la troisième édition vient de paraître. Women in the Lead Inc. est une société canadienne sans but lucratif unique dédiée à la création et la promotion de ce répertoire national contenant le curriculum vitae de plus de 550 femmes qui possèdent l'expertise et l'expérience professionnelles voulues pour siéger à des conseils d'administration. Mme McKenzie-Sanders a commencé sa carrière comme rédactrice au Vancouver Daily Province lorsqu'elle était encore adolescente. Sa carrière couvre aujourd'hui six décennies et englobe de multiples réalisations : elle a notamment été la première femme à publier et éditer Business Quarterly, une revue de gestion autrefois publiée par l'Ivey School of Business, ainsi que la première femme à être élue présidente de la Business Press Editors Association et membre du conseil d'administration de la Canadian Business Press Association. En tant qu'éducatrice, Mme McKenzie-Sanders a créé et enseigné pendant 15 ans un cours en édition de magazines à l'Université Western Ontario, où elle a aussi travaillé au programme autochtone en journalisme. Elle a passé de nombreux étés à enseigner le cours d'édition de Radcliffe à l'Université Harvard. Mme McKenzie-Sanders a siégé au conseil d'administration de plusieurs organismes sans but lucratif, dont le YWCA/YMCA et le Thames Valley Children's Centre. Mme McKenzie, qui est membre de l'Ordre du Canada et lauréate de nombreux prix d'excellence, habite à Vancouver.

Jan Reimer
Edmonton (Alberta)

Au cours de sa longue et illustre carrière, madame Reimer a travaillé sans relâche à promouvoir la sécurité au sein des collectivités et à assurer le bien-être des membres les plus vulnérables de la société - les aînés, les jeunes et les femmes engagées dans une relation marquée par la violence. Depuis 2002, elle agit à titre de coordonnatrice provinciale pour l'Alberta Council of Women's Shelters (ACWS), qui représente 41 refuges pour femmes situés en territoire albertain. Madame Reimer a aidé l'ACWS à s'imposer comme l'un des leaders en ce qui a trait aux enjeux liés à la violence familiale en Alberta et a réussi, grâce à ses approches novatrices en matière de défense des droits, à faire connaître davantage l'ACWS et à améliorer le soutien qui lui est accordé. Avant d'être au service de l'ACWS, madame Reimer a travaillé comme experte-conseil, aidant entre autres à élaborer le Senior FriendlyTM Program, que l'on est actuellement à mettre en oeuvre à l'échelle du pays. Elle a également travaillé activement à aider les responsables des refuges des Premières nations en Alberta à mettre au point une stratégie destinée à réduire les écarts considérables existant entre le financement des refuges des Premières nations et celui des autres refuges subventionnés par la province. Après ses neuf années passées en qualité de conseillère municipale, madame Reimer a occupé le poste de mairesse de la ville d'Edmonton, de 1989 à 1995. Au cours de ses deux mandats, elle a lancé une série d'initiatives stratégiques au nombre desquelles figurent : un groupe d'étude de la mairesse pour une sécurité accrue en milieu urbain, un comité consultatif sur la jeunesse, une initiative sur la diversité, une stratégie de développement économique, un groupe d'étude de la mairesse concernant les investissements dans le domaine des arts, ainsi qu'une initiative liée aux pratiques équitables en matière d'embauche. Madame Reimer vit à Edmonton.

Seema Shah (Prix jeunesse)
Markham (Ontario)

Récipiendaire du prix Jeunesse de la fête du Canada en 2006, Seema Shah se consacre à la promotion de l'égalité entre les sexes en prenant la défense des femmes handicapées et des femmes qui ont subi différentes formes de violence. Madame Shah a représenté des femmes handicapées et des femmes victimes de violence, dans leurs demandes adressées au Tribunal des prestations sociales et à la Commission d'indemnisation des victimes d'actes criminels, et elle fournit aux femmes des services d'aide aux victimes et aux témoins. Elle a participé à différentes réformes législatives et à des activités d'éducation du public dans les domaines du droit de la santé, du maintien de l'ordre et de la santé mentale afin d'améliorer la qualité de vie de ces femmes. Actuellement étudiante de troisième année à l'Osgoode Hall Law School de Toronto, Madame Shah a coordonné en 2001 une campagne de financement pour le Riverdale Immigrant Women's Centre. Elle a aidé à planifier la Rencontre internationale sur les femmes et la santé de 2002. En 2003-2004, à titre de présidente du Comité sur l'égalité entre les sexes de l'Université McMaster, Madame Shah a dirigé la Campagne du ruban blanc visant à mettre fin à la violence faite aux femmes. En 2005-2006, dans le cadre de son travail avec Probono Students Canada, elle a créé une brochure d'information juridique innovatrice afin d'aider les femmes afghanes à avoir accès à des conseils juridiques sur des questions comme la violence familiale, le divorce et la garde d'enfants. Récipiendaire de nombreux prix de reconnaissance communautaire et prix universitaires, Madame Shah vit à Markham.

Charlotte Thibault
Montréal (Québec)

Depuis plus de 25 ans, Charlotte Thibault consacre son travail rémunéré tout autant que ses activités de bénévolat à la promotion de l'égalité pour les femmes et à l'établissement de liens entre les Québécoises et les autres Canadiennes, et les femmes d'ailleurs dans le monde. Grâce au leadership dynamique qu'elle a exercé au conseil d'administration et à titre de coprésidente de la Fondation des femmes canadiennes, Madame Thibault a joué un rôle irremplaçable dans le développement de cet organisme et dans la réputation qu'il s'est créée comme étant la seule fondation publique canadienne consacrée à l'avancement des femmes et des jeunes filles. Elle a également été directrice générale de l'Association des collaboratrices et partenaires en affaires et de la Fédération des femmes du Québec. C'est à titre de bénévole qu'elle a mis ses compétences et sa vision au service de l'Institut canadien de recherches sur les femmes, de l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale et de la Marche mondiale des femmes, pour ne nommer que quelques-unes des organisations qui ont pu bénéficier de ses talents. Elle a formé maintes personnes, tant au Canada qu'à l'étranger, à l'analyse comparative entre les sexes, et partout elle a fait la promotion de cette approche. Madame Thibault a joué un rôle important en représentant le Canada au sein du mouvement international des femmes, depuis la préparation de la Quatrième conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing (Chine) en 1995, jusqu'au suivi de cette rencontre et au-delà. Madame Thibault vit à Montréal.

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