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Lauréates de 1998

Alice J. Brown
Kathryn (Alberta)

Alice Brown est une activiste et une porte-parole de longue date qui milite pour la reconnaissance des agricultrices en tant que partenaires de travail à part entière des exploitations agricoles familiales. Elle a été la fondatrice et présidente du First Alberta Women's Conference Committee, qui a rassemblé les groupes d'agricultrices albertaines dans le Alberta Farm Women's Network. En 1984, après trois années de lobby intensif, elle a été l'élément qui a déclenché le processus qui a mené à une modification à la Loi sur les paiements anticipés pour le grain des Prairies, laquelle accorde aux femmes partenaires de sociétés d'exploitation agricole l'égalité d'accès aux paiements anticipés. Avec d'autre agricultrices, elle a contribué à modifier le formulaire du recensement agricole de 1992 de Statistique Canada pour qu'il évalue le travail des femmes dans les fermes en tant que mesure économique des coûts des intrants.

Claire Heggtveit
Nepean (Ontario)

Claire Heggtveit est détentrice d'un diplôme de maîtrise en travail social. Elle s'est toujours intéressée à la question de l'égalité des femmes, a mis au point des statistiques qui définiraient mieux le lien entre le rôle socio-économique des femmes et leur santé. Grâce à ses vastes recherches statistiques, elle a effectué pour la Commission de la condition de la femmes des Nations Unies une enquête qui examine pour la première fois les questions de planification familiale, d'avortement et de divorce au niveau national. Cette dernière est à l'origine de la mise en place d'un système à l'échelle des pays qui fournit régulièrement des statistiques sur la planification familiale. Mme Heggtveit a en outre établi le premier répertoire national des services de planification familiale et d'avortement et a fait des enquêtes sur les centres de soins communautaires et de santé pour les femmes à ce sujet. En tant que l'une des premières membres du conseil d'administration du Centre pour femmes toxicomanes Amethyst, à Ottawa, elle a aussi travaillé pour faire en sorte que quatre lits soient réservés à des femmes alcooliques, offrant ainsi un refuge aux femmes de la rue. Elle a par ailleurs joué un rôle de premier plan dans la création d'une maison distincte pour les femmes afin de leur permettre de participer à des programmes de réadaptation pour alcooliques et toxicomanes. Mme Heggtveit continue aujourd'hui d'être active dans le mouvement pour l'égalité des femmes, à la fois à titre de membre de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités et comme membre de longue date de l'Institut canadien des droits humains.

Phyllis Seymour
St. John's (Terre-Neuve)

Phyllis Seymour est une travailleuse sociale professionnelle qui a consacré sa vie à promouvoir la justice sociale et à lutter principalement contre la violence à l'endroit des femmes et des enfants. En tant que directrice de la Emmanuel House, une maison de transition résidentielle à court terme, elle a mis au point un programme innovateur en vue d'offrir un éventail de services, de traitements et d'aide aux femmes à une époque où la violence sexuelle n'était pas reconnue comme étant la cause de nombreux problèmes psychiatriques à Terre-Neuve. Ses efforts en vue d'éduquer les femmes et les groupes de femmes au sujet de la violence ont mené à la création de plusieurs ateliers, notamment sur la compréhension du phénomène des femmes battues et sur le counseling de femmes battues par leur partenaire. Mme Seymour a également joué un rôle instrumental dans le démantèlement de l'Orphelinat Mt. Cashel, processus qui a mené à la création de Choices for Youth, un programme de logement et de soutien à l'intention des jeunes gens.

Jacqueline Sicotte Béïque
Île-des-Soeurs (Québec)

Jacqueline Sicotte Béïque a été l'une des premières diplômées universitaires du Québec et une des six femmes de sa promotion à recevoir, à l'âge de 19 ans, un baccalauréat ès arts du Collège Marguerite Bourgeoys en 1930. Après avoir milité activement dans la Ligue de la jeunesse féminine, dont elle a été la présidente pendant deux ans, elle a joint les rangs de la Ligue des droits de la femme où, avec la regrettée Thérèse Casgrain, elle a été une âme dirigeante du mouvement de lutte pour assurer le droit de vote des femmes aux élections provinciales du Québec dans les années 1930 - un droit que les femmes ont finalement obtenu en 1940 après une longue lutte ardue.

Stella-Maris Zola Gule-LéJohn
Winnipeg (Manitoba)

Stella-Maris Zola LéJohn est née à Soweto, en Afrique du Sud. Elle est une ardente défenseure de l'égalité des femmes et est active dans les services communautaires et bénévoles au Canada depuis près de 30 ans. En soulignant le rôle central joué par les Africaines dans le développement social, que ce soit au niveau local ou à l'étranger, elle a contribué à faire comprendre des questions comme la mutilation des organes génitaux de la femme et la nécessité pour les associations ethniques de participer à la lutte contre la violence faite aux femmes au niveau mondial. En travaillant pour les Canadiennes sur le plan mondial, elle a contribué à la formation du Comité manitobain de la Conférence marquant la fin de la décennie des Nations Unies pour les femmes qui a facilité la participation des femmes au Forum des ONG à la troisième Conférence des Nations Unies sur les femmes à Nairobi. Elle a joué un rôle de premier plan dans la mise en place d'un processus national qui a permis aux femmes de participer aux discussions de Beijing, que ce soit à la quatrième Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes ou au pays. En qualité de coprésidente du centre de coordination régional de la conférence de Beijing pour l'Europe et l'Amérique du Nord, elle a été l'une des animatrices du Forum des ONG à Beijing.

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