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Le financement du Programme de promotion de la femme à l’œuvre
antidote : Multi-racial Girls and Women's Network

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Victoria (Colombie-Britannique)

Les filles autochtones et racialisées de la région de Victoria reçoivent de l'aide pour comprendre, agir, créer et exercer leur pouvoir dans le Mouvement pour éliminer la violence faite aux femmes et aux filles

collage de quatre image

antidote est un organisme communautaire comptant parmi ses membres plus de 180 filles et femmes d'origines raciales diverses habitant Victoria et l'extrémité sud de l'île de Vancouver. Il a déjà été récompensé pour son travail à ce jour. Grâce au financement du Programme de promotion de la femme, l'organisme a réalisé un projet intensif de deux ans qui a donné des résultats enthousiasmants. Par exemple, des méthodes ont été mises au point pour mobiliser les jeunes de communautés autochtones et d'autres minorités raciales autour de la prévention de la violence faite aux femmes et aux filles. En plus d'être sensibilisées à la violence sexiste, les participantes ont perfectionné leurs capacités d'animation et dirigé des projets novateurs dénonçant la violence dans leur collectivité. antidote a également mis au point des programmes multimédias participatifs, dirigés par les jeunes et axés sur les arts, qui ont permis à ces jeunes femmes de nommer dans leurs propres mots les formes que prend la violence et d'en parler aux autres. Grâce aux partenariats créés par le projet, les jeunes auront des occasions de poursuivre le travail de prévention de la violence dans leurs collectivités.

« C'était une joie et un honneur de participer au projet d'antidote. C'était extraordinaire de mobiliser des jeunes dans un but de prévention de la violence faite aux femmes et aux filles ainsi que de pouvoir offrir à des filles et des jeunes femmes autochtones ou racialisées l'occasion de perfectionner leurs compétences en animation d'atelier au moyen d'une approche intersectionnelle, tenant compte de facteurs liés au genre et à la race. Pour bien des participantes, c'était la première fois qu'elles avaient l'occasion de s'exprimer au sujet de la violence dans leur vie, leur famille et leur collectivité. Au moyen de programmes axés sur les arts, de la formation en facilitation et de l'application des compétences acquises, de même que grâce à des activités communautaires dirigées par les jeunes — par exemple, « Word to the Mutha : a spoken word celebration for December 6th » ou « Art as Resistance » — et à la création d'une peinture murale, les participantes ont assumé leur rôle de facilitatrices avec confiance, franchise et une bonne dose de sens critique. Pour des jeunes femmes et des filles qui, la plupart du temps, ne se reconnaissent pas dans les campagnes traditionnelles de lutte contre la violence, ou qui entendent rarement parler des formes sexistes et racialisées de violence dont elles sont victimes, ce projet a réellement eu sur elles un effet transformateur et libérateur. »

Sabina Chatterjee, ancienne directrice organisationnelle
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