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Comparution de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres devant le Comité permanent de la condition féminine (le 24 novembre 2020)

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Sur cette page

Mot d’ouverture

Madame la présidente,

Merci de m’avoir invitée à me joindre à vous aujourd’hui.

Tout d’abord, je tiens à souligner que je me joins à vous depuis le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin.

La pandémie de COVID-19 est la plus grave crise de santé publique que le Canada ait jamais connue et elle pourrait faire reculer les gains durement acquis en matière d’égalité des genres au Canada. La pandémie a mis en lumière des lacunes fondamentales dans notre société. La situation est difficile pour tout le monde, mais elle est encore plus pénible pour les personnes qui étaient déjà éprouvées, notamment les femmes, qui ont perdu leur emploi deux fois plus rapidement que les hommes au début de la pandémie, et en particulier les jeunes femmes, dont le niveau d’emploi demeure bien en deçà du niveau d’avant la pandémie.

Les femmes assument encore davantage de responsabilités non rémunérées en matière de soins des enfants et des parents malades ou âgés. Elles représentent la majorité des travailleuses et des travailleurs de première ligne durant la pandémie, qu’il s’agisse de travailleuses et de travailleurs en soins personnels, en garderie, dans le secteur de l’alimentation, d’infirmières et d’infirmiers ou d’autres travailleuses et travailleurs dans les domaines de la santé et des services sociaux.

Madame la présidente, en ces temps difficiles, nous ne devons pas laisser la pandémie réduire le taux de participation des femmes sur le marché du travail ni nous faire reculer sur la voie des gains sociaux et politiques pour lesquels les femmes et leurs partenaires se sont tant battus.

Dès le départ, notre gouvernement a pris des mesures décisives. Nous avons mis la population au cœur de notre réponse et nous avons appliqué un point de vue intersectionnel et féministe à tout ce que nous avons fait afin de soutenir les personnes qui en avaient le plus besoin, de la façon dont elles en avaient besoin.

Chaque mesure prise a été élaborée en fonction d’une optique intersectionnelle et féministe. Selon CARE International, le Canada est le seul pays à avoir pleinement tenu compte du genre dans sa réponse. Cela comprend le financement et les engagements stratégiques pour les services de prévention et d’intervention en matière de violence fondée sur le sexe, les soins de santé sexuelle et reproductrice, le soutien relatif à la garde d’enfants et le financement qui reconnaît précisément les effets économiques de la pandémie sur les femmes.

Nous avons demandé à la population canadienne de demeurer à la maison, mais nous avons aussi reconnu que la maison n’est pas un lieu sûr pour tout le monde. Les travailleuses et travailleurs en première ligne nous ont parlé du nombre accru de demandes d’aide reçues par les maisons d’hébergement et les centres pour victimes d’agressions sexuelles.

Nous avons agi rapidement pour veiller à ce que ces organismes puissent continuer à offrir leurs services qui permettent de sauver des vies, notamment en versant 100 millions de dollars à des organismes afin que leurs portes demeurent ouvertes pour accueillir les Canadiennes et les Canadiens les plus vulnérables. Des fonds particuliers ont été accordés aux organismes autochtones à l’intérieur et à l’extérieur des réserves.

Nous avons continué de progresser en vue de prévenir et de contrer la violence fondée sur le sexe tout en répondant aux besoins immédiats. Nous collaborons avec les gouvernements provinciaux et territoriaux en vue de faire avancer le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et de faire en sorte que les personnes survivantes aient accès à des services de soutien où qu’elles soient. Je suis reconnaissante envers mes collègues de partout au pays de leur volonté de collaborer, les spécialistes et les organismes qui ont communiqué leurs connaissances, et les personnes qui ont fait part de leur expérience. Ensemble, nous travaillons à bâtir un avenir où la violence fondée sur le sexe sera chose du passé.

Le Plan d’action national sera fondé sur des mesures que nous avons déjà prises pour contrer la violence fondée sur le sexe. Au cours des quatre dernières années, nous avons créé un système de justice pénale mieux adapté aux besoins, nous avons pris d’importantes mesures pour adopter une définition claire du consentement, nous avons renforcé les lois pour contrer la violence fondée sur le sexe et la violence conjugale, nous avons resserré les critères d’admissibilité à la libération sous caution pour les récidivistes, nous avons appuyé des mesures législatives pour veiller à ce que les juges reçoivent une formation sur la violence fondée sur le sexe afin de lutter contre les préjugés, les mythes et les stéréotypes courants au sujet des agressions sexuelles, et nous avons instauré cinq jours de congé payé pour les personnes survivantes de la violence familiale, afin de les aider à obtenir le soutien dont elles ont besoin.

Dans l’ensemble du gouvernement, nous avons investi plus d’un milliard de dollars dans les programmes et les services qui aident à assurer la sécurité des femmes.

Par ailleurs, la COVID a des répercussions sur la santé financière et les moyens de subsistance des femmes, et nous avons pris des mesures pour y remédier. En plus des soutiens d’urgence, comme la Prestation canadienne d’urgence, les subventions salariales et l’aide financière aux petites entreprises, nous offrons un soutien ciblé pour aider les femmes et les entreprises appartenant à des femmes à se rétablir.

Nous avons fourni des fonds supplémentaires, par l’entremise de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat, pour veiller à ce que les entrepreneures, y compris celles des régions rurales et éloignées du Canada, puissent continuer à faire croître leur entreprise malgré les revers causés par la pandémie.

Nous établissons également un Plan d’action pour les femmes dans l’économie pour aider les femmes à retourner sur le marché du travail et veiller à gérer la pandémie et la reprise d’un point de vue féministe et intersectionnel. Ce plan sera orienté par un groupe de travail composé de spécialistes dont la diversité des voix viendra stimuler l’approche pangouvernementale mise de l’avant.

L’accès à des services de garde abordables et de grande qualité est essentiel à la progression de l’égalité des femmes afin que le Canada puisse profiter de la pleine participation des femmes au marché du travail. Ce sera d’autant plus important que nous travaillons à faire en sorte que les femmes puissent participer à la reprise économique et en tirer parti.

En juillet 2020, nous avons annoncé une aide fédérale de 625 millions de dollars pour le secteur des services de garde d’enfants au Canada afin d’assurer un nombre suffisant de places sûres en garderie pour soutenir le retour progressif au travail des parents. En plus des ententes conclues au titre du Cadre multilatéral pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, l’aide annoncée signifie que le gouvernement du Canada investira près de 1,2 milliard de dollars dans les services de garde d’enfants cette année, ce qui représente une augmentation de 67 % par rapport à l’investissement le plus élevé dans l’histoire canadienne.

Grâce à nos investissements, 40 000 places en garderie ont été créées depuis notre arrivée au pouvoir et nous nous sommes engagés à créer 250 000 places supplémentaires en garderie avant et après les heures de classe. Dans le plus récent discours du Trône, nous nous sommes engagés à réaliser un important investissement à long terme pour assurer des services de garde universels pour toutes les familles canadiennes.

Ce ne sont là que quelques-unes des mesures que nous prenons pour soutenir les femmes pendant cette période difficile. Nous sommes maintenant au milieu de la deuxième vague de la pandémie dans de nombreuses régions du pays. Pour le gouvernement et pour tous nos partenaires, cela signifie que nous avons encore beaucoup à faire. Nous surmonterons cette épreuve, comme nous le faisons toujours, en travaillant ensemble et en prenant soin des personnes qui en ont le plus besoin.

Alors que nous continuons de gérer la pandémie et que nous nous orientons vers le rétablissement, nous nous appuyons sur des bases solides et sur les réalisations importantes des dernières années.

Les organismes de promotion de la femme et de l’égalité dans notre pays joueront un rôle essentiel dans l’édification d’un Canada plus fort, plus juste et plus équitable pendant la période de rétablissement. Les investissements que nous avons effectués au cours des cinq dernières années aideront à assurer que ces organismes sont prêts à appuyer un rétablissement inclusif et qu’ils sont en mesure de le faire. Année après année, nous avons bonifié le soutien que nous offrons à ces organismes, ce qui a permis d’assurer le financement stable, prévisible et à long terme dont ils ont besoin pour accroître l’autonomie des femmes et apporter des changements positifs dans des collectivités partout au pays.

De 2015 à 2019, notre gouvernement a accru le financement d’organismes de promotion de la femme et de l’égalité des genres, qui est passé de moins de 20 000 000 $ par année à plus de 65 000 000 $ par année. Au cours du présent exercice, nous leur fournirons plus de 100 millions de dollars.

Nous avons accordé un financement à long terme à plus de 500 organismes, soit 70 % de plus qu’au cours des cinq années précédentes. Six millions de personnes profitent chaque année de l’important travail réalisé par ces organismes.

Mot de la fin

Madame la présidente, dans les semaines et les mois à venir, le gouvernement du Canada poursuivra ses efforts pour atténuer les difficultés éprouvées par les personnes les plus vulnérables pendant la pandémie de COVID-19.

La COVID-19 nous a fait réfléchir à ce qui compte vraiment dans nos collectivités, pour que nous entamions des conversations significatives sur la façon de prendre soin des personnes qui nous entourent et que nous songions au genre d’avenir que nous voulons bâtir.

Vu la nature imprévisible de la pandémie de COVID-19, nous ne devons pas baisser la garde face à l’adversité. Notre travail ne sera pas plus facile, mais nous surmonterons ces défis en travaillant ensemble. Ensemble, nous bâtirons un Canada plus juste et plus résilient qui est au service de toutes et de tous.

Merci.

Enjeu : Incidences sexospécifiques de la COVID-19

Réponse recommandée

Incidences sexospécifiques

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19

Contexte

L’ACS+ et la réponse à la COVID-19

Incidences sexospécifiques sur l’emploi

Mesures d’intervention

Voici d’autres mesures d’intervention

Violence fondée sur le sexe (VFS)

Mesures de lutte contre la VFS

Autres incidences sexospécifiques

Les femmes autochtones, les immigrantes récentes, les mères célibataires, les aînées et les personnes LGBTQ2 sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté et sont confrontées à des besoins impérieux en matière de logement. En cette période d’éloignement physique et d’isolement, la santé mentale est préoccupante, en particulier dans les communautés les plus vulnérables.

Mesures d’intervention

Enjeu : Financement relatif à la COVID-19 pour les refuges pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Réponse recommandée

On exhorte la population canadienne à rester chez elle pendant la pandémie de la COVID-19. Cependant, la maison n’est pas un endroit sûr pour tout le monde. Elle ne l’est pas pour les femmes ou leurs enfants qui sont victimes de violence conjugale ou familiale. Pour ces personnes, être confinées, isolées en contact étroit avec un partenaire violent peut être une perspective terrifiante.

La COVID-19 a clairement mis en évidence les besoins des femmes et des enfants qui fuient la violence.

Le gouvernement a réagi vivement pour appuyer les organismes en première ligne, en veillant à ce qu’ils demeurent ouverts pour les personnes dans le besoin.

Contexte

Selon une récente série de la CBC, les femmes et les enfants se voient refuser l’accès à des maisons d’hébergement au Canada environ 19 000 fois par mois. Ces organismes ne disposent pas de fonds de réserve pour faire face à des situations imprévues, comme la COVID-19.

Le 18 mars 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 qui prévoit un investissement d’au plus 50 millions de dollars dans les refuges pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle afin de les aider à gérer ou à prévenir une épidémie dans leurs établissements. Les 50 millions de dollars sont répartis comme suit :

Le 4 avril 2020, le premier ministre a reconfirmé l’investissement de 40 millions de dollars destinés à FEGC et a précisé la façon dont les 30 millions de dollars seraient dépensés :

De plus, 10 millions de dollars ont été versés au réseau actuel de 46 refuges d’urgence dans les réserves et au Yukon de Services aux Autochtones Canada (SAC), pour aider les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence.

Le financement opérationnel est assuré par le Programme pour la prévention de la violence familiale de SAC. Le montant destiné à chaque refuge a été déterminé en fonction de facteurs comme la population dans les réserves, l’éloignement et le nombre de lits.

Le 29 mai 2020, une entente de modification a été signée avec la Fondation canadienne des femmes concernant un montant supplémentaire de 10 millions de dollars. Ce financement est accordé à des organismes, outre les refuges et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle, qui fournissent des services et un soutien essentiels aux femmes et aux enfants qui fuient la violence. Le 13 novembre 2020, 94 % (341) des organismes s’étaient inscrits et 93 % (337) avaient reçu un paiement. Un montant supplémentaire de 2,3 millions de dollars provenant du Programme de promotion de la femme de FEGC a été versé au gouvernement du Québec pour soutenir les organismes de la province. À ce jour, ce financement a été distribué à environ 94 organismes.

À ce jour, plus de 1 000 organismes ont reçu des fonds qui servent à accroître la sécurité et la préparation aux situations d’urgence et à soutenir la capacité de ces organismes à servir les femmes et leurs enfants victimes de violence.

Le 2 octobre, la ministre Monsef a annoncé un investissement supplémentaire de 50 millions de dollars pour financer les organismes qui offrent des soutiens et des services aux personnes victimes de violence fondée sur le sexe, portant l’investissement total à 100 millions de dollars. Le financement comprend :

Les fonds commenceront à être versés aux organisations en novembre.

Témoignages :

Saskatoon Interval House (Saskatchewan)

Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir bien plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans un refuge en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Erin Griver, directrice des services aux femmes

Inasmuch House (Ontario)

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID-19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais additionnels de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de maltraitance, même pendant une pandémie. »

Enjeu : Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Réponse recommandée

Contexte

L’ACS+ et la réponse à la COVID-19

Dans le cadre de la réponse à la pandémie de la COVID-19, FEGC a collaboré avec des partenaires de différents ministères pour s’assurer que l’ACS+ a été prise en compte dans les mesures d’intervention. Les mesures de FEGC à ce jour comprennent :

L’analyse des incidences sexospécifiques de la COVID-19, ainsi que l’ACS+ de nos mesures de réponse à la COVID-19 ont été publiés dans l’Aperçu économique et financier 2020 à la fin août.

Formation

Autres mesures liées à l’ACS+

L’ACS+ est désormais obligatoire dans l’ensemble des présentations au Conseil du Trésor, des mémoires au Cabinet, des cadres ministériels des résultats et des rapports, et elle est prise en compte dans la Directive du Cabinet sur la réglementation.

Des relations stratégiques sont établies et renforcées, et un réseau de spécialistes en ACS+ de tout le gouvernement du Canada intensifie sa collaboration pour atteindre les objectifs communs.

Les lois intègrent de plus en plus l’ACS+ et l’obligation d’effectuer une analyse intersectionnelle. Par exemple, la nouvelle Loi sur l’évaluation d’impact exige que l’ACS+ soit un facteur dans l’évaluation des projets désignés;

La Loi canadienne sur la budgétisation sensible aux sexes de 2018 a inscrit la budgétisation sensible aux sexes dans les processus budgétaires et financiers fédéraux.

En raison de la demande croissante de meilleures données intersectionnelles, le gouvernement a créé le Centre des statistiques sur le genre, la diversité et l’inclusion de Statistique Canada.

Enjeu : Sécurité économique des femmes

Réponse recommandée

Investissements propres à FEGC à ce jour

Contexte

Situation actuelle :

Les femmes connaissent des difficultés économiques accrues en raison de la pandémie, et certaines populations plus vulnérables de femmes doivent composer avec un fardeau économique supplémentaire. Au Canada, les femmes sont surreprésentées dans les secteurs de services qui ont fermé leurs portes en réponse à la COVID-19. La fermeture des écoles et des garderies a également une incidence sur la capacité des femmes à participer au marché du travail ou à poursuivre leurs études (les tâches liées aux soins étant habituellement assumé de manière disproportionnée par les femmes).

Au début de la pandémie en mars, les femmes ont perdu leur emploi deux fois plus vite que les hommes. En mai, lorsque l’économie a commencé à rouvrir, l’augmentation de l’emploi pour les hommes était le double de celle pour les femmes. En octobre, la reprise de l’emploi chez les femmes du principal groupe d’âge a connu pour la première fois une hausse découlant des gains du travail à temps plein, ce qui a relevé le taux d’emploi des femmes à un taux plus similaire à celui d’avant la COVID, comparativement aux autres groupes démographiques.

Toutefois, les jeunes femmes continuent de subir les pertes d’emploi les plus importantes, ce qui fait reculer leur taux d’emploi plus loin que celui de tous les autres groupes d’âge, par rapport aux taux antérieurs à la pandémie.

Initiatives gouvernementales en cours

Outre les mesures d’intervention du gouvernement face à la pandémie, un certain nombre d’initiatives sont en cours pour soutenir la sécurité économique des femmes; ces mesures sont antérieures à la pandémie. En voici quelques exemples :

Initiatives de FEGC

Enjeu : Femmes Âgées

Réponse recommandée

Contexte

Données sur les femmes âgées

Incidences de la COVID-19

Autres initiatives du gouvernement

Enjeu : Prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Réponse recommandée

Contexte

La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Répercussions de la COVID-19 sur la violence fondée sur le sexe

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Enjeu : Lancement du fonds de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées

Réponse recommandée

Contexte

Fonds de commémoration

Plans d’action nationaux

Enjeu : Femmes en régions rurales

Réponse recommandée

Contexte

Initiatives de FEGC

Entrepreneuriat féminin

Réponse à la COVID-19

Accès à large bande

Le 9 novembre 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un financement supplémentaire de 750 millions de dollars pour le Fonds pour la large bande universelle, ce qui porte l’investissement total à 1,75 milliard de dollars. Le gouvernement collaborera avec des partenaires comme la Banque de l’infrastructure du Canada pour relier les ménages et les entreprises du Canada situés dans des collectivités mal desservies au cours des six prochaines années. Grâce à cet investissement additionnel, le gouvernement du Canada a mis 6,2 milliards de dollars à la disposition des services à large bande universelle depuis 2015. Ces investissements feront une réelle différence dans la vie des femmes et des filles vivant dans des collectivités rurales, éloignées et nordiques, car elles pourront avoir accès à des renseignements, des ressources et de l’aide en ligne.

Enjeu : Écart salarial entre les sexes

Réponse recommandée

Contexte

Statistiques du Canada sur l’écart salarial entre les sexes

Mesures pour combler l’écart salarial entre les sexes

Enjeu : Les femmes en politique

Réponse recommandée

Contexte

Initiatives du budget de 2019

Initiatives du budget de 2018

Initiatives complémentaires

Enjeu : Les femmes dans les emplois en STIM et les emplois non traditionnels

Réponse recommandée

Contexte

Initiatives du gouvernement du Canada dans les STIM et les métiers spécialisés

Mesures de soutien propres à FEGC

Enjeu : Les femmes aux postes de responsabilité et de décision

Réponse recommandée

Contexte

Efforts du gouvernement du Canada :

Efforts propres à FEGC

Enjeu : Réalisations du gouvernement du Canada en matière d’égalité des genres

Réponse recommandée

Contexte

Principales réalisations du gouvernement

Principaux investissements de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC)

International

Enjeu : Mandats de la ministre responsable des femmes et de l’égalité des genres et de la ministre responsable de la diversité, de l’inclusion et de la jeunesse

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Financement du ministère des femmes et de l’égalité des genres

Réponse recommandée

Contexte

Programme de promotion de la femme : résumé du financement

Programme Égalité pour le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle et l’expression sexuelle (LGBTQ2)

Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe

Initiative sur la traite des personnes

Financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles

Exemples de projets du Programme de promotion de la femme

Région de l’Atlantique

Région du Québec

Région de l’Ontario

Région de l’Ouest

Exemples de projets du Programme LGBTQ2

Exemples de projets du Programme de lutte contre la VFS

Témoignages sur le financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles

Alice House (N.-É.) – Heather Byrne, directrice générale

[Traduction] « La réception rapide du financement de FEGC le mois dernier a permis à Alice House de disposer de ressources vitales pour répondre au risque accru de violence contre les femmes que nous nous efforçons tant de protéger. Ce financement d’urgence nous a également envoyé un message clair, à savoir qu’en cette période d’isolement et de désespoir, le gouvernement fédéral comprend la pression élevée qui pèse actuellement sur les organismes de lutte contre la violence familiale et qu’il est là pour aider. »

Saskatoon Interval House (Sask.) – Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir bien plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre organisme. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans une maison d’hébergement en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Inasmuch House (Ontario) – Erin Griver, directrice des services aux femmes

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID-19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais additionnels de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de maltraitance, même pendant une pandémie. »

Enjeu : Place du Canada en matière d’indices d’égalité de genre

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine 

Réponse recommandée

Contexte

Forum FPT des ministres responsables de la condition féminine

Collaboration FPT dans le contexte de la pandémie de COVID-19

Plan stratégique du Forum FPT de 2021— 2024

Réunions ministérielles FPT en 2020

Plan d’action national (PAN) pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe (VFS)

Enjeu : Commission de la condition de la femme des nations unies – répercussions de la COVID 19 sur Beijing+25 

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Rôle du Canada dans le Forum Génération Égalité 

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Données récentes sur la situation de l’égalité des genres au Canada

Réponse recommandée

Contexte

Provinces

Territoires

Personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et d’orientation sexuelle non-hétérosexuelle (LGB+) et transgenres (national)

Population étudiante de niveau postsecondaire (provinces uniquement)

Enjeu : Cadre des résultats relatifs aux genres

Réponse recommandée

Contexte

Enjeu : Aperçu du budget du ministère pour 2020 2021

Réponse recommandée

Contexte

  Financement pour 2020-2021
Budget principal des dépenses Budget supplémentaire des dépenses A Budget supplémentaire des dépenses B Report Total
Dépenses de fonctionnement 45,9 M$     2,2 $ 48,1 M$
Subventions et contributions 79,4 M$ 10,0 M$ - - 89,4 M$
Financement prévu par la loi – Subventions et contributions   30,0 M$ 50,0 M$ - 80,0 M$
Financement prévu par la loi – RASE et traitement et allocation d’automobile 4,5 M$       4,5 M$
Financement total 129,8 M$ 40,0 M$ 50,0 M$ 2,2 M$ 222,0 M$*

Les montants totaux ont été arrondis.

Enjeu : Budget principal des dépenses 2020 2021

Réponse recommandée

Contexte

Budget principal des dépenses 2019-2020 2020-2021 Écart
Dépenses de fonctionnement 44,6 M$ 45,9 M$ 1,3 M$
Subventions et contributions 55,1 M$ 79,4 M$ 24,3 M$
Postes votés dans les budgets antérieurs* 10,0 M$ 0,0 M$ (10,0 M$)
Autorisations législatives budgétaires 4,3 M$ 4,5 M$ 0,2 M$
Total 114,0 M$ 129,8 M$ 15,8 M$

L’augmentation de 15,8 millions de dollars découle des thèmes suivants :

Description Dépenses de fonctionnement Subventions et contributions Total
Viabilité du mouvement des femmes   10,2 M$ 10,2 M$
Renforcement des capacités des organismes des communautés LGBTQ2 1,1 M$ 8,5 M$ 9,6 M$
Promotion de l’égalité des genres 3,4 M$ 5,6 M$ 9,0 M$
Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes 0,5 M$ 2,1 M$ 2,6 M$
Fonds de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées (0,4 M$) (2,0 M$) (2,4 M$)
Violence fondée sur le sexe (2,4 M$) 0,7 M$ (1,7 M$)
Conversations nationales avec la jeunesse (0,6 M$)   (0,6 M$)
Autres rajustements connexes (0,3 M$) (0,8 M$) (1,1 M$)
Postes votés dans les budgets antérieurs*     10,0 M$
Autorisations législatives budgétaires     0,2 M$
Total 1,3 M$ 24,3 M$ 15,8 M$

*Les postes votés dans les budgets antérieurs représentent 10,0 millions de dollars annoncés dans le budget de 2019 pour la promotion de l’égalité des genres. Ce financement a été affecté aux dépenses de fonctionnement, aux subventions et contributions et aux autorisations législatives budgétaires en 2019-2020.

Budget de FEGC depuis 2015-2016 (en millions de dollars)
Budget de FEGC depuis 2015-2016
Version textuelle
Budget de FEGC depuis 2015-2016 (en millions de dollars)
  2020-2021 2019-2020 2018-2019 2017-2018 2016-2017 2015-2016
Fonctionnement 48.1 47.4 41.6 22.1 14.2 10.4
Subventions et contributions 79.4 65.8 29.3 20.8 20.6 19.5
Subventions et contributions – COVID-19 10 0 0 0 0 0
Financement prévu par la loi 4.5 4.5 2.8 1.7 1.5 1.3
Financement prévu par la loi – COVID-19 80 0 0 0 0 0
Total des dépenses budgétaires 222 117.7 73.7 44.7 36.3 31.2
Écart – Fonctionnement (%) 1% 14% 88% 55% 38%  
Écart – S et C (%) 21% 125% 41% 1% 6%
Écart – Financement prévu par la loi (%) 0% 59% 62% 20% 15%
Écart total % (hors COVID-19) 12% 60% 65% 23% 17%

Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (FEWO)

Groupe de femmes

Le mandat du Comité permanent de la condition féminine lui confère le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, qui mènent des travaux liés à la condition des femmes et à l’égalité des genres.

Par exemple, au cours de la 42e législature, la commission a présenté des rapports de fond sur les thèmes suivants :

Lors de la 43e législature, le Comité a étudié les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les femmes dans le but de faire rapport d’ici la fin décembre. Le Comité a une série de sujets d’intérêt à étudier à l’avenir (travail non rémunéré des femmes, entrepreneuriat féminin, femmes vivant dans des collectivités rurales, femmes occupant des postes décisionnaires de niveau supérieur, traite des femmes, des filles et des personnes de diverses identités de genre, femmes dans des secteurs non traditionnels, discours haineux en ligne et cyberintimidation), et il est prévu qu’il déterminera le sujet de sa prochaine étude en janvier 2021.

Lors de leur première réunion de la deuxième session de la 43e législature, les membres ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité disposeraient de cinq minutes pour faire une déclaration d’ouverture. Dans la mesure du possible, ces déclarations d’ouverture doivent être soumises au Comité soixante-douze heures à l’avance. Elles sont suivies d’une période de questions et réponses. Les questions se dérouleront selon l’ordre suivant :

Le Comité a également élu Mme Marilyn Gladu (PCC) à titre de présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) à titre de vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) à titre de seconde vice-présidente. 

Le Comité a présenté des demandes de documents écrits du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres. Voici un aperçu de ces demandes et de leur situation.

Suivi de la comparution de juillet

Lors de la comparution du 8 juillet 2020 devant le Comité, Femmes et Égalité des genres Canada a été invité à fournir des détails concernant la distribution du financement lié à la COVID-19 aux organismes du Québec. Une réponse écrite a été remise au comité le 4 août 2020.

Nouvelle demande – Le point sur la VFS et la sécurité économique des femmes

Le 30 octobre 2020, la présidente du Comité a envoyé une lettre demandant une mise à jour de la réponse du gouvernement à deux rapports du Comité publiés à la première session de la 42e législature : Agir pour mettre fin à la violence faite aux jeunes femmes et aux filles au Canada et La sécurité économique des femmes : assurer l’avenir de l’économie canadienne. Plus précisément, le Comité souhaite faire le point sur les progrès réalisés à l’égard de chacune des recommandations de chaque rapport depuis le dépôt des réponses du gouvernement (la réponse au premier rapport a été déposée en 2017, et celle au deuxième rapport, en 2018).

Le Comité a demandé la réponse au plus tard le jeudi 31 décembre 2020. Le Ministère rédige actuellement une réponse en consultation avec d’autres ministères concernés.

Membres du Comité

Parti libéral du Canada

Sonia Sidhu : Vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Sonia Sidhu : Vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Satinderpal « Sonia » Sidhu, députée de Brampton-Sud, a été élue en 2015 et réélue en 2019.

Née en Inde, Mme Sidhu a immigré à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire de petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l’hôpital Victoria. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques et d’un certificat en éducation sur le diabète du Michener Institute. Mme Sidhu a travaillé dans le secteur de la santé à Brampton-Sud pendant quinze ans, se concentrant sur la recherche et l’éducation en matière de diabète.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes en 2015, Mme Sidhu est une ardente défenseure des soins de santé. Elle a été membre du Comité permanent de la santé et a agi à titre de conseillère dans le cadre de dix-huit rapports différents, dont celui recommandant la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et celui sur la qualité de l’eau potable. Son rapport intitulé « Defeating Diabetes » (Vaincre le diabète), pour lequel elle a sillonné le pays afin de consulter des spécialistes, a été remis à la ministre de la Santé en 2019. Mme Sidhu s’exprime fréquemment sur les problèmes que connaissent les personnes âgées et a travaillé à l’amélioration des infrastructures et de l’emploi dans sa circonscription.

Au cours de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine. Elle a également été membre du Comité spécial sur l’équité salariale. Lors des réunions de comités, à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, Mme Sidhu a exprimé un intérêt particulier pour les aînées, les femmes en politique, l’équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de tenir compte de l’intersectionnalité lors de l’examen des enjeux touchant les femmes et leur autonomisation.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Sidhu a continué de mettre l’accent sur la santé, notamment les résidences de soins de longue durée et l’accessibilité des soins de santé. Elle s’est également exprimée sur les investissements dans les organismes d’aide aux sans-abri, en particulier les femmes fuyant la violence familiale qui sont maintenant hébergées dans des hôtels.

Anju Dhillon : mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Anju Dhillon : mandat renouvelé (Parti libéral)

Élue pour la première fois en 2015, Mme Anju Dhillon a été réélue députée de la circonscription québécoise de Dorval-Lachine-LaSalle en 2019.

Mme Dhillon est née et a grandi à Montréal. Elle a fait ses débuts en politique en travaillant à titre bénévole pour les campagnes de Paul Martin à l’âge de treize ans. Elle a siégé au Conseil exécutif de l’Association libérale fédérale de LaSalle-Émard et y a occupé diverses fonctions, telles que vice-présidente (jeunesse), vice-présidente (femmes), secrétaire et chargée de politiques. Avant d’être élue à la Chambre des communes, Mme Dhillon a obtenu un baccalauréat spécialisé ès arts en sciences politiques de l’Université Concordia, un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, un doctorat en jurisprudence (J.D.) et une maîtrise en droit de l’Université de Sherbrooke. Elle a été la première Canadienne d’origine sikhe à pratiquer le droit au Québec.

De 2015 à 2017, Mme Dhillon a occupé le poste de secrétaire parlementaire de la ministre de la Condition féminine. Elle a adopté une position ferme contre la violence fondée sur le sexe et la violence entre partenaires intimes. Elle a également participé à l’étude sur la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration et au niveau des postes de direction des organismes artistiques et culturels canadiens menée par le Comité permanent du patrimoine canadien. Lors de ces réunions, elle a souligné la nécessité de se pencher sur l’intersectionnalité et de tenir compte des femmes marginalisées.

À la Chambre des communes, Mme Dhillon a été membre de plusieurs comités permanents, notamment le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation et le Comité permanent du patrimoine canadien. Elle a également fait partie de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni et de l’Association législative Canada-Chine. Dans le cadre des fonctions qu’elle a exercées à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur les collectivités durables et le logement abordable. Depuis l’élection de 2019, elle est devenue membre du Comité permanent de la condition féminine et du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration; elle demeure membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN.

Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Députée de Scarborough-Centre, Mme Salma Zahid a été élue pour la première fois en 2015 et réélue en 2019.

Elle détient une maîtrise en gestion et en administration de l’éducation de l’Institut de pédagogie de l’Université de Londres et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Quaid e Azam (Pakistan). Canadienne d’origine pakistanaise, Mme Zahid réside à Scarborough depuis 2000 et s’efforce de rassembler des personnes de différentes collectivités par le biais d’initiatives, telles que le conseil multiconfessionnel de Scarborough-Centre. Avant d’être élue au Parlement, Mme Zahid a travaillé comme conseillère principale pour le gouvernement de l’Ontario dans divers ministères (santé et soins de longue durée, infrastructure, citoyenneté et immigration, et tourisme, culture et sports). Elle a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Depuis son élection, Mme Zahid s’est efforcée de sensibiliser l’opinion à l’oppression de la minorité musulmane Rohingya au Myanmar et au sort d’autres personnes opprimées dans le monde, et a exhorté le gouvernement à jouer un rôle de premier plan dans la prestation d’aide humanitaire. Au cours de la 42e législature, elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration. Par l’intermédiaire de ce Comité, d’interventions à la Chambre et dans les médias sociaux, elle continue de plaider en faveur de la diversité culturelle et religieuse. Mme Zahid a été élue présidente de ce Comité lors de la 43e législature. Sa motion d’initiative parlementaire M-155, désignant le mois de juin comme le Mois du patrimoine philippin au Canada, a été adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes. Après avoir suivi un traitement pour un lymphome non hodgkinien de stade 4 qui a ravivé sa foi islamique, elle est devenue la première députée à porter un hijab à la Chambre des communes.

Au cours de la 42e législature, Mme Zahid a également été vice-présidente du Comité permanent de la condition féminine. Ardente défenseure de l’égalité des genres, elle défend tout particulièrement les femmes racialisées et les nouvelles arrivantes. Elle a déclaré que la réponse à la COVID-19 doit être intersectionnelle, car la pandémie ne touche pas toute la population canadienne de façon égale.

Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Député de la circonscription de Nickel Belt en Ontario, M. Marc G. Serré a été élu en 2015 et réélu en 2019.

Fils de l’ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l’ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est né dans une famille où la politique est une tradition. Il est un fier membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et un fier francophone. Avant de devenir député à la Chambre des communes, M. Serré a obtenu un baccalauréat spécialisé en commerce avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing de l’Université Laurentienne. Technologue des télécommunications primé, spécialisé dans la recherche et le développement, M. Serré est fondateur de l’entreprise familiale de service Internet PhoneNet, et lauréat du prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et exceptionnelles en matière de technologie d’adaptation Internet. Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l’ouïe dans le nord-est de l’Ontario et membre du personnel et du corps enseignant des collèges Boréal et Cambrian ainsi que directeur général du nord-est de l’Ontario chez Eastlink. M. Serré a été fiduciaire au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) et conseiller municipal à Nipissing Ouest.

Au Parlement, il a participé à plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, en plus d’avoir occupé les postes de président du caucus libéral rural national et de président du caucus libéral du Nord de l’Ontario. M. Serré s’est fait le défenseur de l’augmentation de l’infrastructure rurale, du logement abordable, de l’accessibilité et des personnes âgées à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d’appuyer l’élaboration de la première Stratégie nationale pour les aînés au Canada, a été adoptée à la Chambre des communes en mai 2017.

M. Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine lors de la 42e législature. Reflétant sa carrière antérieure et la circonscription qu’il représente, M. Serré a exprimé son intérêt pour les femmes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, les femmes autochtones, les femmes âgées et les femmes en milieu rural.

Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Photo - Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Gudrid « Gudie » Hutchings a été élue députée de Long Range Mountains, à Terre-Neuve, en 2015 et réélue en 2019. Elle est Secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural.

Fille d’Arthur Lundrigan, homme d’affaires et conseiller politique canadien, Mme Hutchings a grandi dans la vallée de l’Humber. Elle a étudié à l’Université Acadia et a fait carrière en tant que propriétaire d’une petite entreprise dans l’industrie du tourisme. Pendant plus d’une décennie, elle a été membre du conseil de la Newfoundland and Labrador Outfitters Association, dont elle a aussi été la présidente. Elle a également été membre fondatrice de la Fédération canadienne des associations de pourvoiries. Elle a également été présidente de la Chambre de commerce de Corner Brook.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes, Mme Hutchings a fait des besoins de ses électrices et de ses électeurs une priorité. Elle est fière de sa région natale de l’Atlantique et aborde fréquemment les questions qui touchent l’Est du Canada. Elle a plaidé pour des investissements dans l’industrie de la pêche, des projets d’infrastructures rurales, et a mis en avant les parcs nationaux et les sites historiques de sa circonscription. Mme Hutchings a également été secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme de 2015 à 2017. Elle a mis à profit son expérience de chef d’entreprise pour souligner et promouvoir le travail accompli en matière de réduction des impôts et d’investissements dans les petites entreprises.

Au cours de la précédente législature, Mme Hutchings s’est exprimée à plusieurs reprises sur le thème des femmes et de l’égalité des genres. Les deux enjeux qu’elle soulève le plus fréquemment sont les entrepreneures et les femmes autochtones. Elle souligne régulièrement le travail des organismes de femmes de sa circonscription et rencontre des responsables d’organismes et des leaders autochtones de la région de l’Atlantique. Dans son rôle de secrétaire parlementaire, Mme Hutchings apporte une perspective rurale à l’étude des dossiers. Elle a souligné l’importance de prévenir la violence faite aux femmes, notamment par les liens entre régions rurales.

Parti conservateur du Canada

Marilyn Gladu : présidente, mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Marilyn Gladu  : Présidente, mandat renouvelé (Parti conservateur)

Avant son élection en 2015 comme députée de Sarnia-Lambton, Marilyn Gladu était une ingénieure qui a occupé divers postes à l’échelle locale, nationale et mondiale.

Elle a travaillé pour Dow Chemical pendant 21 ans et occupé divers rôles à l’échelle locale et mondiale. Elle devient ensuite gestionnaire technique puis directrice de l’ingénierie à Suncor, avant d’agir comme consultante et responsable du développement pour WorleyParsons. Au cours de sa carrière, elle a présidé la section locale de la Société canadienne de génie chimique et occupé le poste de directrice nationale des sciences et de la politique industrielle de cette organisation. Elle a siégé au conseil consultatif du doyen de la faculté de génie de l’Université Queen’s, ainsi qu’à l’initiative de durabilité de Bluewater et au conseil consultatif du Bluewater Technology Access Centre, où elle a donné des conseils sur le financement gouvernemental de la recherche. Elle a récemment été nommée prestigieuse « Fellow » par l’Académie canadienne des ingénieurs.

Depuis son élection en 2015, Mme Gladu est devenue une parlementaire active, connue pour sa collégialité et son travail coopératif avec les autres partis politiques. Cela lui a valu le prix de la députée la plus coopérative décerné par le magazine MacLeans en 2016. La même année, elle a parrainé un projet de loi d’initiative parlementaire (C-277), Loi relative au cadre sur les soins palliatifs au Canada, qui a été adopté en décembre 2017. Elle a été porte-parole de l’opposition en matière de santé et a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de la santé, le Comité spécial sur l’équité salariale et le Comité permanent de la condition féminine. Les thèmes récurrents des remarques de Mme Gladu à la Chambre et au Comité comprennent la santé mentale, la taxe sur le carbone et le diabète.

Lors de la course à la direction du Parti conservateur en 2020, Mme Gladu a déclaré son intention d’être candidate, mais a finalement abandonné. Après l’élection d’Erin O’Toole comme chef de l’opposition, Mme Gladu a été nommée porte-parole de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario et porte-parole du Conseil privé. Elle a aussi été récemment élue présidente du Comité permanent de la condition féminine.

Jag Sahota : porte-parole adjointe du Parti conservateur; mandat renouvelé

Jag Sahota : Porte-parole adjointe du Parti conservateur; mandat renouvelé

La députée conservatrice Jagdeep Sahota a été élue pour représenter la circonscription de Calgary Skyview aux élections fédérales de 2019. Elle s’était auparavant présentée aux élections provinciales de 2015 en Alberta dans la circonscription de Calgary-McCall, où elle a perdu contre le néo-démocrate Irfan Sabir.

Décrite comme « un pilier de longue date de la communauté de Calgary », Mme Sahota a grandi au sein d’une famille sikhe à Calgary, en Alberta, et a fréquenté l’école secondaire Lester B. Pearson. En 2003, elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en psychologie à l’Université de Calgary, puis en 2007, son doctorat en jurisprudence à cette même université. Depuis son admission au barreau de l’Alberta en 2008, elle a acquis une vaste expérience juridique, notamment en matière de droit de l’immigration, tout en dirigeant son propre cabinet d’avocats dans la région nord-est de Calgary.

Mme Sahota a également participé activement dans de nombreux organismes de la collectivité de Calgary, notamment l’hôpital Peter Lougheed et les services éducatifs de Renfrew, s’attachant plus particulièrement à combler le fossé entre les jeunes générations et celles plus âgées. Elle a également été bénévole auprès d’organismes de soutien aux femmes, comme la Calgary Immigrant Women’s Association et la Elizabeth Fry Society.

D’abord nommée porte-parole adjointe des enjeux de la condition féminine et de l’égalité des genres, elle a ensuite été promue porte-parole principale après l’élection de M. O’Toole à titre de chef de l’Opposition. En Chambre, Mme Sahota parle fréquemment de la participation économique des femmes et de la violence faite aux femmes. Pendant la pandémie de COVID-19, elle a également plaidé en faveur des femmes enceintes qui ont des difficultés à obtenir des prestations d’assurance-emploi ou la Prestation canadienne d’urgence, et de l’utilisation de l’ACS+ dans l’ensemble des programmes gouvernementaux.

Nelly Shin : nouvelle membre (Parti conservateur)

Photo - Nelly Shin  : nouvelle membre (Parti conservateur)

Devenue députée de Port Moody-Coquitlam en 2019, Nelly Shin est la première Canadienne d’origine coréenne élue à la Chambre des communes. 

Mme Shin et sa famille ont immigré au Canada à la fin des années 1970 pour échapper aux tensions politiques. Sa famille a ensuite ouvert un magasin de fleurs, qu’elle a développé pour devenir un studio de design floral primé. Après avoir obtenu son baccalauréat en musique et son baccalauréat en enseignement, Mme Shin a enseigné l’anglais et la musique. Elle a siégé au conseil scolaire pendant sept ans. Mme Shin est également une pianiste classique, chanteuse, compositrice et chef d’orchestre formée professionnellement.

Grâce à sa formation et à son travail, elle s’intéresse grandement à l’innovation sociale. Cela l’a amenée à participer à des initiatives pour favoriser de la littératie, encadrer de nouveaux membres du corps professoral et enseigner la musique.

Après son élection à la Chambre des communes, Mme Shin a poursuivi son activisme social. Elle mentionne fréquemment des enjeux comme les soins en santé mentale, la protection des médias d’ethnies minoritaires et la violence conjugale. Elle est membre de plusieurs associations parlementaires. Mme Shin a également été membre du Comité du patrimoine canadien lors de la première session de la 43e législature. Elle est actuellement membre du Comité parlementaire de la condition féminine.

Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Actuellement porte-parole de l’opposition pour les aînés et ancienne ministre d’État pour le Troisième Âge, l’honorable Alice Wong est députée de Richmond et Richmond-Centre depuis 2008.

Anciennement porte-parole de l’opposition pour les aînés et ancienne ministre d’État pour les Aînés, l’honorable Alice Wong est députée de Richmond et Richmond-Centre depuis 2008.

Immigrée de Hong Kong au Canada en 1980, Mme Wong a enseigné l’anglais en tant que langue seconde et l’entrepreneuriat au Vancouver Community College. Elle a également créé le Centre for Small Business au Vancouver Community College, qui a offert les premiers cours bilingues de gestion de petites entreprises aux personnes immigrantes. Mme Wong a ensuite obtenu son doctorat en programmes et enseignement à l’Université de Colombie-Britannique en 1993 et s’est jointe à l’Université polytechnique de Kwantlen, où elle est devenue responsable des programmes internationaux. Elle a également aidé son mari à gérer l’entreprise familiale et a dirigé une société de conseil spécialisée dans la recherche et l’éducation.

Au Parlement, Mme Wong a été membre de plusieurs comités permanents et groupes interparlementaires, notamment le Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement, le Comité de la citoyenneté et de l’immigration, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, et l’Association législative Canada-Chine. Ses priorités, à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci, sont de lutter contre les mauvais traitements et la fraude envers les personnes âgées, le passage illégal de la frontière et le tourisme obstétrique.

Mme Wong a siégé au Comité permanent de la condition féminine lors de la 40e législature. Pendant cette période, le Comité s’est penché sur la santé maternelle et infantile, la présence accrue des femmes dans les professions non traditionnelles et la violence contre les femmes autochtones. Mme Wong s’exprime fréquemment à la Chambre des communes sur les immigrantes et les femmes propriétaires de petites entreprises.

Nouveau Parti démocratique

Lindsay Mathyssen : porte-parole du NPD; mandat renouvelé

Photo - Lindsay Mathyssen : Porte-parole du NPD; mandat renouvelé

Mme Lindsay Mathyssen, députée de London-Fanshawe (Ontario), a été élue aux élections fédérales de 2019 et nommée par la suite porte-parole du NPD pour les dossiers touchant les femmes et l’égalité des genres.

Fille de l’ancienne députée néo-démocrate Irene Mathyssen qui a occupé le même siège au Parlement de 2006 à 2019, Mme Mathyssen est active en politique depuis les élections fédérales de 1990. Elle a travaillé comme collaboratrice politique depuis 2007, et plus récemment pour l’ancienne députée Tracey Ramsey. Elle a acquis de l’expérience dans l’élaboration de lois, le fonctionnement des programmes et des ministères fédéraux, et des dossiers comme les droits internationaux de la personne, les enjeux touchant les personnes âgées, les affaires autochtones et le protocole de lutte contre le harcèlement. Mme Mathyssen est titulaire d’un baccalauréat et d’un certificat professionnel en gestion d’organismes à but non lucratif. En tant que dirigeante syndicale, elle a contribué à la négociation d’une convention collective et a participé à la gestion de conflits.

À la suite de son élection, Mme Mathyssen s’est vu confier les fonctions de porte-parole sur les femmes et l’égalité des genres, de whip adjointe, de porte-parole de l’opposition sur la Diversité et l’Inclusion et la Jeunesse, et de porte-parole adjointe pour la Petite Entreprise, la Promotion des exportations et le Commerce international. Suivant les traces de sa mère, Mme Mathyssen fait siennes les priorités du Nouveau Parti démocratique, à savoir l’assurance-médicaments, des tarifs de téléphonie cellulaire et de services Internet abordables, et de meilleurs services publics. Elle parle aussi fréquemment d’une aide accrue pour la population estudiantine et de logements abordables.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Mathyssen a souligné l’importance d’assurer un financement uniforme et fiable des organismes de femmes plutôt qu’un financement axé sur les projets. Elle a également posé des questions et fait des déclarations sur les services abordables de garde d’enfants, les congés payés pour violence familiale, la disparité salariale et la sécurité du personnel de première ligne dans les emplois à prédominance féminine, les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et le soutien aux femmes des régions rurales et aux femmes handicapées.

Bloc Québécois

Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole du BQ; mandat renouvelé

Photo - Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole; BQ et mandat renouvelé

Mme Andréanne Larouche, députée du Bloc Québécois pour la circonscription de Shefford, a été élue aux élections fédérales de 2019.

Mme Larouche a étudié en arts et en technologie des médias au cégep de Jonquière et est active dans sa collectivité, ayant siégé au conseil d’administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d’histoire de Sutton. Nouvelle venue à la Chambre des communes, Mme Larouche détient un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke en politiques appliquées et a travaillé pour l’ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, ainsi que pour la députée de l’Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé. Elle a également été chargée de projet en sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées pour l’organisme Justice alternative et médiation.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine et l’égalité des genres ainsi que pour les personnes âgées. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur l’attaque antiféministe à l’École polytechnique de Montréal, prônant un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre ce type de violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche a axé ses efforts sur les aînées, les femmes qui offrent des services essentiels et la capacité des femmes à obtenir de l’aide. Comme d’autres membres du Bloc Québécois, elle a plaidé en faveur d’une augmentation des transferts en matière de services sociaux et de santé au Québec, car elle estime que la province est la mieux placée pour régler bon nombre de ces problèmes. Elle a également plaidé en faveur d’une hausse du Supplément de revenu garanti et de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes de moins de 75 ans.

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