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Contexte opérationnel et principaux risques

Contexte opérationnel

CFC travaille avec les ministères et les organismes fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux, des organismes privés et des organisations de la société civile qui possèdent les leviers nécessaires pour faire avancer l’égalité des femmes au moyen de politiques, de programmes et de pratiques organisationnelles. Le Canada a réalisé des progrès importants dans de nombreux domaines favorisant une plus grande égalité entre les sexes, notamment l’éducation et la participation au marché du travail. Toutefois, au Canada, il faut encore relever de nombreux défis avant de parvenir à la pleine égalité des femmes. Les femmes sont sous-représentées sur la scène politique et dans les postes de responsabilité. De plus, leur salaire est, en moyenne, inférieur à celui des hommes et elles continuent à connaître des taux élevés de violence fondée sur le sexe (VFS).

  • Lorsque les femmes atteignent un niveau de scolarité plus élevé, leur revenu augmente, mais les écarts persistent tant du point de vue de la participation au marché du travail que des revenus.
  • Au Canada, les disparités persistent entre les femmes et les hommes sur le plan de la participation au marché du travail (82 % de femmes en 2014 contre 91 % d’hommes) et du salaire – en 2017, les femmes touchaient en moyenne 0,87 $ de l’heure pour chaque dollar gagné par les hommes.
  • Le Canada enregistre encore un niveau élevé de ségrégation fondée sur le sexe dans le milieu de l’éducation, ce qui a des répercussions sur le milieu professionnel (p. ex., parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) 72 % étaient des hommes, contre 28 % de femmes en 2015).
  • Les femmes représentent 60 % des personnes âgées célibataires ayant un faible revenu. De plus, une mère monoparentale sur trois vit dans la pauvreté, ce qui a des répercussions négatives sur la santé et les résultats scolaires de ses enfants et une incidence durable sur les générations qui suivent. Ceci est particulièrement vrai pour les femmes autochtones, qui sont plus susceptibles d’être des mères monoparentales.

Des mouvements comme Moi Aussi, Time’s Up et Et Maintenant, ainsi que les marches de femmes tenues un peu partout dans le monde ont mis en lumière les problèmes constants auxquels sont confrontées les personnes ayant survécu à la VFS, de même que les inégalités systémiques qui continuent de freiner la progression des femmes et des hommes. Ils ont également permis aux femmes de protester haut et fort contre la VFS et de revendiquer des changements aux normes sociales et culturelles, ainsi qu’à notre manière d’aborder l’égalité entre les sexes.

Le système de justice laisse souvent l’impression d’être impuissant à répondre aux besoins des victimes de VFS. La police et d’autres professionnels du système de justice sont donc mal perçus, ce qui intensifie le traumatisme des personnes survivantes et en décourage d’autres de signaler ce type de crime. D’ailleurs, au Canada, le taux de signalement des agressions sexuelles demeure faible, ce qui est inquiétant. Le gouvernement du Canada continue d’appuyer les efforts déployés en vue d’améliorer le nombre de signalements, notamment le travail de collaboration entre la police et les groupes communautaires, visant à mieux appuyer les personnes ayant survécu à la violence sexuelle.

L’élimination des inégalités persistantes entre les sexes demande la participation active et soutenue de tous : citoyennes et citoyens, collectivités, différents ordres de gouvernement et autres intervenantes ou intervenants clés. CFC ne peut y arriver seul. Il compte donc sur les efforts d’un vaste réseau de partenaires, pour qui l’égalité n’est parfois qu’un objectif parmi d’autres. Dans ce contexte, CFC court le risque de ne pas atteindre les résultats prévus. Pour atténuer ce risque, CFC tâche sans cesse de mobiliser les principales parties prenantes, facilite la collaboration et tire parti de partenariats stratégiques avec d’autres ministères fédéraux, d’autres ordres de gouvernement et des organismes de la société civile se consacrant à l’égalité entre les sexes. CFC se concentre également sur des domaines prioritaires où le gouvernement fédéral a clairement un rôle à jouer et où son intervention peut conduire à des améliorations tangibles.

Étant donné que l’égalité entre les sexes est une priorité pour le gouvernement fédéral et que le public porte une attention accrue aux enjeux qui y sont liés, CFC œuvre dans un environnement interne dynamique et en évolution caractérisé par une croissance rapide. Pour gérer efficacement les changements découlant de cette croissance, CFC s’est concentré sur le développement et le renforcement de sa structure organisationnelle et de ses processus internes et continue de renforcer les capacités de ses effectifs, aussi bien dans le domaine de l’exécution des programmes, de la collecte de données, de la recherche, de l’analyse, de l’élaboration de politiques, de la mesure du rendement et de l’évaluation et ce, pour mener à bien ses initiatives et démontrer leur pertinence et leur efficacité.

Principaux risques

En 2017-2018, on a jugé que les risques ci-dessous pourraient avoir une incidence sur la capacité de CFC d’atteindre les résultats anticipés et de contribuer à l’avancement de l’égalité entre les sexes au Canada. L’organisme a mis au point des stratégies visant à atténuer ces risques. Ces stratégies ont fait l’objet d’évaluations et d’ajustements en cours d’année afin d’améliorer leur efficacité.

Le tableau ci-dessous présente un résumé des principaux risques cernés par CFC et des stratégies mises au point pour y répondre, conformément à ce qui avait été prévu dans le Plan ministériel 2017-2018. Toutefois, dans le cadre de sa démarche en vue de renforcer ses pratiques de gestion, CFC a mis à jour son profil de risque ministériel au cours de la dernière année. Cette nouvelle version sera utilisée dans les rapports ultérieurs.

Principaux risques

Risque – Initiatives de collaboration : Pour atteindre ses objectifs, CFC dépend de sa capacité d’influencer les organisations fédérales, les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que les organismes privés et de la société civile qui ont les leviers nécessaires pour promouvoir l’égalité des femmes par l’entremise de politiques, de programmes et de pratiques organisationnelles. Étant donné que CFC peut seulement influencer les autres parties prenantes, l’Agence court le risque d’avoir de la difficulté à accomplir ses priorités, notamment à mettre en œuvre une stratégie globale contre la violence fondée sur le sexe.

Stratégie d’atténuation et efficacité Lien aux programmes de CFC Lien aux priorités pangouvernementales et ministérielles

Pour atténuer les risques et répondre aux priorités, CFC a mis en œuvre les stratégies d’atténuation suivantes. À l’échelon fédéral, CFC a :

  • Adopté une approche pangouvernementale pour les principales initiatives, par exemple la stratégie de lutte contre la VFS, y compris des indicateurs de rendement communs, dans la mesure du possible.
  • Organisé des réunions périodiques des comités de gouvernance interministériels de la stratégie de lutte contre la VFS.
  • Renforcé des mécanismes de responsabilité visant à mieux prendre en considération les questions d’égalité des sexes dans la prise de décision, y compris au moyen de l’ACS+ et du nouveau Cadre de résultats relatifs aux sexes.
  • Appuyé les autres ministères fédéraux pour qu’ils intègrent les questions de genre aux politiques et initiatives législatives existantes, par exemple, la Stratégie nationale sur le logement, la nouvelle prestation parentale partagée d’assurance-emploi et la présidence canadienne du G7 en 2018.

Pour promouvoir la collaboration avec des parties prenantes à l’extérieur du gouvernement fédéral, le CFC a:

  • Organisé des réunions périodiques du Conseil consultatif de la ministre sur la Stratégie pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, afin d’échanger des opinions, des pratiques prometteuses et des résultats d’études, et pour éclairer la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la VFS.
  • Collaboré avec les gouvernements provinciaux et les territoriaux par l’intermédiaire du Forum fédéral-provincial-territorial des ministres responsables de la condition féminine.
  • Mobilisé des parties prenantes au moyen d’initiatives facilitant la collaboration, le réseautage et les partenariats, et ce, pour obtenir des résultats concrets.
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Résultat du gouvernement du Canada

La sécurité du revenu et de l’emploi pour les Canadiennes et Canadiens

Priorités de CFC

  • Agir contre la violence faite aux femmes et aux filles
  • Promouvoir la prospérité et la sécurité économiques des femmes
  • Augmenter la participation des femmes au pouvoir
  • Renforcer la mise en œuvre de l'ACS+

Risque – Difficulté de mesurer le changement social : CFC poursuit des objectifs socioéconomiques touchant de vastes enjeux de politique publique qui concernent l’égalité entre les sexes, par exemple la réduction de l’écart salarial entre les hommes et les femmes, l’augmentation du nombre de femmes occupant des postes de responsabilité, et l’élimination de la violence fondée sur le sexe. Les résultats peuvent être difficiles à mesurer, et il peut aussi être difficile de déterminer exactement lesquels sont dus à ses efforts, afin de pouvoir en rendre compte à la population canadienne. Par conséquent, CFC court le risque de ne pouvoir démontrer pleinement l’efficacité de ses programmes, de ses politiques et de ses activités de communication.

Stratégie d’atténuation et efficacité Lien avec les programmes de CFC Lien aux priorités pangouvernementales et ministérielles

Pour atténuer ce risque et répondre à ses priorités, CFC a mis en œuvre les stratégies d’atténuation suivantes :

  • Élaboration du nouveau cadre ministériel des résultats, le nouveau cadre de mesure du rendement présentant les résultats visés par CFC et des indicateurs permettant de mesurer l’obtention de ces résultats. Les plans annuels et les rapports sur le rendement, par exemple, le Plan ministériel et le Rapport sur les résultats ministériels, reposeront sur ce cadre.
  • Collaboration avec le ministère des Finances Canada et Affaires mondiales Canada pour mettre au point le Cadre des résultats relatifs aux sexes, un cadre pangouvernemental visant à mesurer et à surveiller l’égalité entre les sexes au Canada. Ce cadre a servi de trame de fond à l’énoncé relatif aux sexes présenté dans le budget de 2018.
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Résultat du gouvernement du Canada

Un gouvernement fédéral transparent, responsable et sensible aux besoins des Canadiennes et Canadiens

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